Cela faisait longtemps que The Cosmic Wheel Sisterhood était dans la ToDo et j’ai profité de quelques heures d’avion pour me décider à lancer le jeu des espagnols de Deconstructeam.
Pour l’anecdote, je n’avais pas re-joué à un jeu du studio depuis 2014 et leur 1er jeu Gods Will Be Watching (mon test de l’époque) qui était déjà un tour de force de jeux vidéo narratif. A noter qu’ils viennent de sortir Many Nights a Whisper sur PC que j’ai pas encore lancé.
The Cosmic Wheel Sisterhood est sorti en 2023, post COVID, et nous propose de vivre quelques temps dans les baskets de Fortuna une sorcière spécialisée dans le tarot. Au début de l’aventure, Fortuna est exilée sur un astéroïde après avoir fait une prédiction et elle invoque un être mystique pour l’aider à sortir de sa solitude. Dès la rencontre avec ce dernier, nous sommes faces à des dialogues (en français) très bien écrit, avec ce qu’il faut d’humour et surtout aux premiers grands choix.
La question du choix est la base de The Cosmic Wheel Sisterhood, en jouant nous allons façonner l’histoire en prenant des décisions qui vont avoir des conséquences. Les dialogues sont suffisamment bien écrit pour que l’on puisse comprendre l’importance sans être trop « jeux vidéo ».
Les personnages sont vraiment attachants et apportent tous un point de vue intéressant sur la situation. Ils sont très différents et les créateurs du jeu jouent beaucoup sur les différences de points de vue, certains viennet d’autres mondes voire même d’autres époques…
Pas facile de parler du jeu sans spoiler, surtout qu’il est possible de faire le jeu (un premier run?) en 7h.
Il y a quelques autres mécaniques qui viennent enrichir ce qui aurait pu être d’un visual novel, la plus importante est la création des cartes de divination de Fortuna. Pendant la partie, on réalisant certaines actions, nous récupérons des pierres élémentaires (eau/air/feu/terre) qui vont pouvoir nous permettre de fabriquer des cartes en mélangeant 3 pièces : le fond de la carte, le personnage et un accessoire. On peut jouer sur l’esthétique mais l’idée c’est surtout de créer les cartes qui vont permettre de tirer les cartes aux personnages qui rendront visite à Fortuna.
Le jeu révèle d’autres petites mécaniques mais cela fait aussi partie du plaisir de la découverte.
Impossible de conclure sans saluer le travail incroyable sur le Pixel Art qui est sublime… il donne vie à cet univers et arrive à créer un joli imaginaire. Cela fonctionne très bien pour les personnages notamment le Abramar le Behemoth 🙂
J’ai fait 1 run de The Cosmic Wheel Sisterhood en 2 sessions de jeux alors que je n’étais pas sûr d’accrocher a priori, je n’ai pas une grosse expérience des jeux narratifs et l’idée de lire sur ma switch ne m’enchantait pas.
Cela étant j’ai été attrapé par l’histoire, les personnages et la capacité du jeu à me mettre face à l’importance de mes choix. Une belle aventure et contrairement à Gods Will Be Watching, il vous veut du bien 🙂
