J’ai acheté la switch avant l’été avec Zelda. Comme beaucoup. Par contre, j’ai pas énormément de temps pour jouer du coup il m’aura fallu 4 mois pour vaincre Ganon. Le jeu est fantastique mais je ne suis pas là pour écrire sur Zelda.
Une fois l’aventure terminé j’ai regardé le catalogue Switch et là, j’ai re-croisé la route de Wonder Boy. Alors j’avoue que j’avais pas mal entendu parler du jeu car l’équipe derrière est française et elle a bénéficié d’une bonne couverture médiatique chez nous.
Ensuite, j’ai eu une NES et une SuperNes et du coup je connaissais WonderBoy uniquement de nom.
Il n’en fallait pas plus faire chauffer (calmement) la CB, (c’est 19,90€).
Déjà 1ère chose, WonderBoy est un plateformer ce qui était exactement ce dont j’avais envie après des dizaines d’heures dans Zelda.
Je lance le jeu avec un peu d’inquiétude, il s’agit quand même de la reprise d’un jeu de 1989 dont l’une des promesses est d’avoir conservé le gameplay et on sait tous à quel point les jeux de l’époque étaient sans pitié.
Le jeu débute en douceur par une intro jouable et puis les choses deviennent un peu moins claire une fois arrivée au village qui sert de zone de départ pour accéder aux différents mondes. Bien sûr, ils ne sont pas accessibles dès le départ, il faudra débloquer des transformations pour pouvoir les visiter. The Dragon’s Trap est clairement un jeu de plateforme, il faut sauter avec précision et esquiver, mais il faut aussi se servir de son épée et de son bouclier pour se défaire des ennemis. Franchement, en jouant on comprends pourquoi il a marqué les esprits, le jeu est vraiment très agréable de prise en main. Je dois avouer que même une fois terminé, on peut facilement avoir envie d’y retourner, juste pour le plaisir.
Dans The Dragon’s Trap il faut aussi récolter de l’argent pour pouvoir s’acheter des équipements plus puissant ou qui protègent de certains types de dégâts, c’est assez cool parce que ça pousse à chercher aussi les boutiques avec le cochon pour débloquer tous les équipements.
Enfin sur la partie constat, il est impossible de ne pas parler des graphismes. En plus d’adaptations subtiles du gameplay, c’est la partie visuelle qui a fait une partie du succès de cette version 2017. En effet, l’équipe de LizardCube a créé un nouveau style au jeu et c’est vraiment très réussi. Je dirai que le plus étonnant c’est que c’est bien en vidéo mais c’est vraiment très très beau et agréable en temps réel, quand on joue. J’étais pas ultra fan au départ mais au bout de 2 mins de jeu j’étais convaincu. Détail sympa, en 1 clic il est possible de basculer sur les graphismes et les musiques de 1989 (Dur!).
Du coup, tout ça pour en venir à une conclusion rapide 🙂
Est ce que je vous recommande le jeu ? OUI, sans hésiter mais avec des précautions. Vous devez y jouer parce que c’est vraiment bien et parce que c’est un vrai moment de l’histoire du jeu vidéo qui a été adapté (avec talent). Il m’a fallu 6/7h en difficulté normale pour le finir mais j’ai bataillé bêtement sur le dernier boss.
Dans les bémols, on peut citer la première 1/2h de jeu qui est nécessaire pour se mettre dans le bain et parfois l’absence d’indications qui donnent l’impression de tourner en rond. Mais c’est bien léger par rapport au plaisir que donne le jeu une fois dedans.
J’avoue que j’ai régulièrement envie de m’y replonger, peut être en montant la difficulté un de ces jours 🙂
Allez y ! Dispo sur toutes les plateformes. http://www.thedragonstrap.com/