Neva : poésie et katana [indiegaming]

Nous étions nombreux à attendre la nouvelle production du studio Nomada basé en Espagne, et voilà, elle est là et on est content !
Nomada a connu son moment il y a quelques années avec la sortie de Gris (mon avis de décembre 2018) qui avait posé les bases de leur signature : une direction artistique à couper le souffle.
Il suffit de voir un trailer de Gris ou de Neva pour être aussitôt sous le charme, du character design, aux paysages en passant par la couleur, il y a rien à dire, ils ont un grand talent pour nous faire voyager.

J’avais adoré Gris et je continue à le conseiller encore aujourd’hui mais pour certain, il lui manquait une dose de gameplay et c’est exactement ce qu’a voulu faire Nomada avec Neva. Ce nouveau jeu est donc de la poésie avec de la plateforme/action.

Neva n’a pas de lien avec Gris, c’est une nouvelle histoire qui nous plonge dans un monde sous la menace d’un méchant digne d’un univers Miyazaki, l’héroïne, Alba, sera accompagnée par Neva, un animal mystique pour repousser cette menace.
L’histoire est classique mais bien menée mais là où Nomada a vraiment été bon, c’est dans la construction de la relation entre Alba et Neva. Il est régulièrement nécessaire d’avoir des interactions simples, de réconforter le chien-cerf-loup magique et sur les quelques heures que dure le jeu, cela finit par créer le lien entre les deux. La voix de l’héroïne quand elle appelle Neva en dit long sur son état, si elle est stressée ou au contraire qu’elle cherche à réconforter Neva.

Je le disais, la nouveauté pour Nomada, c’est d’avoir ajouté du gameplay en plus des puzzles que l’on pouvait croiser dans Gris.
Ici, 2 mécaniques principales, la plateforme et les combats. Point commun aux 2 types de gameplay, c’est le dosage, ils sont assez long pour frustrer quand on échoue et assez court pour ne pas avoir de frustration. En fonction de votre habitude des jeux vidéo, la difficulté peut varier mais comme il s’agit souvent d’enchainer quelques actions ça finit pas passer. La plateforme propose un double saut et un dash/roulade, quand on séquence de combats, c’est 1 bouton pour la katana et un la roulade pour esquiver. C’est assez classique pour être pris en main rapidement et c’est bien maitrisé. Là encore, le jeu ne nous frustre pas, en cas d’échec, c’est qu’il manque juste un peu de précision dans l’exécution.

Neva se termine en environ 4 heures en jouant tranquille et en ne cherchant pas à collectionner les éléments cachés, et là encore comme le reste du jeu, c’est la bonne durée pour apprécier l’aventure, les paysages, le gameplay et bien sûr la relation entre les personnages.

Un beau jeu, intéressant à jour qui montre que la scène indépendante peut totalement continuer à apporter des jeux de qualité et bravo à Nomada qui a réussi son retour !
Disponible partout pour une vingtaine d’euros https://neva.game/

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