Une des choses que j’aime le plus dans le monde des jeux vidéo c’est sa diversité. Cette semaine par exemple, nous sommes nombreux à avoir choisi la nextgen avec la sortie des Xbox Series et tout aussi nombreux à avoir plongé dans une des dernières pépites vidéoludique de la scène indépendante : Disc Room.
Disc Room est donc disponible cette semaine de novembre sur PC et Switch pour un peu moins de 15€. Le jeu propose au joueur d’enfiler une combinaison spatiale et d’essayer de résoudre le mystère d’un des satellites de Jupiter. Mais le scénario n’est qu’un prétexte pour mettre le joueur dans des pièces carrées et de le bombarder de disques tranchants en tout genre. En effet, tout le gameplay repose sur la capacité du joueur à éviter le plus longtemps possible les menaces.
Bien sûr chaque salle offre sa petite énigme, son petit twist et petit à petit la possibilité de débloquer des pouvoirs (téléportation, clonage, slow motion…) qui permet de tenir plus longtemps.
Dans Disc Room c’est évidement l’expérience du joueur qui va faire la différence, comprendre les trajectoires des différents disques, le comportement de ses « boss », les étapes… Bref, vous allez mourrir et mourrir encore.
DiscRoom fait parti des jeux qui demandent de la patience et du self control.
D’un point de vue pur gameplay, le jeu est dans la catégorie facile à comprendre et super mega balèze à maitriser, en effet, on utilise le stick pour se déplacer et 1 bouton pour le pouvoir actif. La précision nécessaire pour se sortir des niveaux n’a d’égal que le soin qui a été apporté au développement, on peut sentir l’amour du travail bien fait dans la gestion des contrôles.
L’autre particularité du jeu, c’est qu’il est une sorte de bingo du jeux indépendant. Edité par Devolver Digital et composé d’une équipe de 4 personnes de talent : Kitty Calis (Minit, Horizon Zero Dawn, Action Henk), Terri Vellmann (Sludge life, Heavy Bullets), Doseone(Gang Beasts, Enter/Exit the Gungeon, Sludge Life, Saurai Gunn) et Jan Willem Nijman (Minit, Nuclear Throne, Ridiculous Fishing, Luftrausers, 50% de feu Vlambeer). Bref, une équipe de haut de niveau de la scène indépendante.
J’ai déjà passé 4/5h de folie dans Disc Room, le jeu est nerveux, rapide, sans pitié et un peu (trop) dur, mais c’est vraiment un grand plaisir manette en main. Je trouve qu’il a quelque chose de Super Meat Boy dans son exigence mais aussi dans l’efficacité des niveaux qui durent rarement plus de 1min30. Pour les complétistes et les amateurs de compétitions le jeu offre déjà pas mal de secrets et un leaderboard mondial pour voir qui est le meilleur. A titre personnel, si j’arrive à débloquer toutes les salles, je considèrerai cela comme un accomplissement personnel 🙂
J’ai joué sur Switch en portable et sur la TV et si bien sûr un grand écran peut être salvateur, la précision des contrôles ne souffre pas trop en portable. Bref, si vous cherchez un jeu qui va mettre vos skills à l’épreuve sur des « courtes » sessions, vous avez là un morceau de choix.