L'impression 3D est pas jeune, cela fait des années qu'elle est utilisée partout dans le monde, mais jusqu'à présent elle restait un outils de pro, cachée dans les process industriel et surtout avec une adhérence très relative sur notre quotidien.
Depuis 5 ans, les choses changent, les appareils "personnels" ainsi que les logiciels de modélisation 3D sont disponibles à des prix attractifs. L'engouement est tel qu'il existe désormais un salon à Paris, le 3DPrintShow que j'ai pu visiter y a 2 semaines.
Pour faire simple, il m'a semblé qu'il existe aujourd'hui 3 catégories d'imprimantes 3D
– Les machines pour les pros : De 20 000€ à 200 000€ ces machines sont capables de faire des modèles 3D dans toutes les matières imaginables (bois/métaux/plastique..) Elle m'intéresse moins aujourd'hui bien qu'elles soient les porteuses de l'innovation dans le domaine. (il existe bien sûr des modèles plus cher mais là c'est encore un autre sujet)
– Les OpenSources, ces machines sont celles qui ont aidé à la démocratisation du procédé mais elle impose un investissement personnel dans le montage et peuvent être moins performante. Avantage indéniable, le prix, on peut imaginer fabriquer son imprimante 3D pour environ 800€. J'ai rencontré les passionnés de chez Dood Studio que vous pouvez contacter pour participer à la révolution en DIY.
– Les imprimantes personnelles : Modèles semi-pro, usinée, à acheter déjà montée et prêt à l'emploi, elles sont dispos à partir de 1500€ jusqu'à 8000€ et permettent à des particuliers ou des petites entreprises de s'équiper et de se lancer dans la création d'objets en 3D. Comme tout le monde (il me semble) le coup de coeur va à la MakerBot importé en France par Le FabShop.
Le modèle semble le meilleur rapport qualité/prix actuel du marché et rencontre un vrai succès international malgré une concurrence de plus en plus rude.
Pour finir, ce tour des machines, je dois dire que j'ai été frappé par une imprimante qui imprime sur du papier, en gros elle imprime chaque page avec de la couleur et découpe le résultat. Bluffant. C'est aussi importé par Le FabShop.
Dernière grosse innovation "matérielle" que j'ai repéré et l'arrivé prochaine d'un fil à base d'algues pour remplacer le plastique, c'est une techno Made in France et c'est écologique et durable.
Une imprimante 3D n'est rien sans fichier 3D à imprimer et les fabricants de logiciels ont donc une part importante à prendre dans le processus de popularisation de l'impression 3D. Il y avait beaucoup de solution pour les pros, capable d'aider les architectes, les spécialistes de tous genres.
Mais c'est AutoDesk qui a marqué le salon de sa présence, un gros stand à l'entrée des logiciels pros, des logiciels pour les débutants, des applications pour smartphones…
Ils sont prêt. Par contre, mes excuses je n'ai pas encore travaillé la question fichier/source/sites pour trouver des fichiers/…. Du coup on en reparlera dans un prochain billet.
Enfin si vous avez des question sur le sujet, n'hésitez pas à m'écrire je trouverai un expert ou deux.
Pour conclure rapidement, je peux dire que le salon était très intéressant pour ceux qui souhaitaient avoir une vue d'ensemble du marché, de l'état de l'art mais aussi des petites choses qui arrivent et optimisent les processus.
Clairement, 1600€ la machine, ça reste au delà de ce que va investir un ménage, enfin du moins dans la mesure où le retour sur investissement n'est pas encore facile à percevoir. Le futur, c'est aussi la re-matérialisation des contenus.
D’où l’utilité des FabLabs qui permettent de mutualiser ce genre d’outils et donc de réduire les frais (et en plus, à la maison, tu t’en sers pas tous les jours de ton imprimante 3D)
c’est clair, vivement que ça se démocratise les fablabs qu’on puisse kiffer 🙂