Ghost of Tsushima est sorti à la fin de l’été 2020, pas si longtemps que ça après The Last of Us part 2 et avait constitué avec ce dernier les dernières grandes sorties avant l’arrivée de la Playstation 5.
Environ 1 an après, la nouvelle console de Sony a trouvé quelques millions d’acquéreurs et les patchs New Gen de certains jeux sont déjà arrivés et on fait le bonheur des joueurs. Même si certains esprits chagrins regrettent les titres cross-gen c’est très souvent un vrai plaisir de jouer aux titres PS4 sur PS5 et de profiter des temps de chargement réduit et du confort de la nouvelle manette. Si a cela s’ajoute des graphismes et un framerate mis à jour, le jeu original est vraiment bonifié.
Pour Ghost of Tsushima, cette update n’est pas seulement l’occasion d’ajouter le bonus graphique mais aussi d’apporter des nouveaux contenus notamment un nouvel arc narratif sur l’ile de Iki.
Notez que je ne parle pas de la PS4 bien que celle ci a droit aussi à cette version Director’s Cut pour la simple raison que je n’avais pas eu l’occasion de faire le jeu à l’époque.
Du coup, je fais parti des énormes chanceux qui ont pu découvrir les aventures de Jin le samourai dans cette version optimisée.
Pour ceux qui ne connaitraient pas, disons simplement que Ghost of Tsushima nous fait voyager dans les années 1200 au Japon lors d’une invasion Mongole. Le joueur incarne Jin fier samouraï de Tsushima qui va devoir se battre pour reconquérir son ile.
Le gameplay est celui assez classique du jeu d’action-aventure 3D en monde ouvert, d’ailleurs les premières heures sont assez classiques dans la prise en main. Roulade, action, exploration, ballade à cheval, apprentissage et amélioration des compétences.
J’avoue que c’est un style de jeu qui me perturbe de base. Que cela soit les Last of Us, God of War, Ratchet & Clank, Spiderman, Horizon… je dois avouer que ces jeux me demandent beaucoup d’efforts pour entrer dedans et pour y prendre du plaisir. Après une fois lancé ça va 🙂

Ghost of Tsushima offre donc un contexte très original avec le Japon de cette époque mais innove aussi sur 2 aspects notables la structure des quêtes et le système de combat.
Le système de combat est intéressant parce qu’il évolue et avance avec l’experience du joueur, au début c’est pas trop complexe et il est agréable d’appréhender le rythme du combat. Dans le jeu, rares sont les ennemis capable de resister à plus de 3 coups, c’est donc important d’enchainer de manière efficace ses coups. La réciproque est aussi bien réelle, Jin est loin d’être invincible et l’art de l’esquive et du timing sont des clés dans la progression.
L’autre originalité est la structure des quêtes, qui permet d’avoir un certain sentiment de liberté dans l’ile et d’imprimer son rythme dans la progression de l’aventure. Les arcs narratifs des quêtes secondaires proposent une expérience plus compacte et donne du corps à l’ensemble. L’équilibre est bien trouvé et cela rend les heures de jeu assez denses.
Dans tous les tests, il y a l’évocation de la manière dont les développeurs de Sucker Punch ont utilisé le vent et l’environnement pour guider le joueur d’une façon plus naturelle dans la carte. Le vent indique la direction dans laquelle on doit progresser et en effleurant la manette on provoque une rafale qui permet d’être sûr. Croiser un renard et le suivre vous amènera vers un sanctuaire et au loin les nuages des cheminées indiqueront les villages. Si tous ces éléments sont malins et bien intégrés ils restent évident et ne demandent pas vraiment un sens aigu de l’observation.
Comme je l’indiquais plus haut, le jeu propose entre 25 et 40 heures en fonction de votre niveau, de votre amour pour l’exploration et vos skills naturels. Pour ma part, je suis encore en cours de découverte de toute la richesse de ce jeu et je n’ai pas envie de rusher l’expérience, je me reserve le jeu pour les jours où je peux consacrer de longues sessions et que j’ai le temps de monter dans la machine à remonter le temps pour rejoindre les samourais.
Je peux confirmer que le jeu est très beau, fluide et sans chargement sur PS5, ce qui offre un vraiment confort. Jouer a été jusque là assez dense et rythmer pour garder accroché.
Je pense qu’au vu du temps que j’y ai passé et des avis unanimes, ce Ghost of Tsushima est un incontournable pour les amateurs de grands jeux d’aventures. Reste la question pour ceux qui l’on déjà fait sur la PS4 et qui hésiteront à repartir pour les quelques heures de plus sur l’ile de Iki.
Une belle démonstration que le jeu AAA a des choses à offrir.