J’ai un vrai amour pour le Pixel Art. Est ce que c’est parce que je joue depuis le milieu des années 80 ou parce que depuis un peu plus de 10 ans ce style a connu une évolution dingue. En tout cas, je trouve que c’est un style graphique qui fonctionne très bien pour raconter des histoires, qui ouvrent aussi une porte dans l’imagination du joueur, pour extrapoler les détails qui manqueraient.
Je dis ça parce que Eastward est magnifique, c’est un jeu qui démontre encore une fois que ce type de graphisme offre des rendus incroyable. Mais peut être que certains ne sont pas sensible à ce charme, mais rassurez vous c’est aussi un jeu vidéo, un vrai, avec du bon gameplay.
ps: je parle du jeu dans le dernier podcast de GamerWeekly
Eastward est dispo sur Switch, Mac et PC depuis la fin septembre, développé à Shangai par le studio Pixpil depuis environ 4 ans qui se défini comme un action-rpg. Dans les faits, si on doit résumer le style, on est sur la formule des Zelda en 2D.
Le joueur incarne John, un mineur muet et Sam une jeune fille au passé inconnu ensemble ils doivent voyager vers l’Est pour comprendre comment le Monde en est arrivé là. L’histoire s’adresse à un public plutôt adulte avec la relation « père/fille » en son centre et surtout les questions un peu classiques des univers Post-Apocalyptique. La traduction en français est remarquable et on s’attache vraiment aux personnages. Pour en avoir parlé avec plusieurs personnes, c’est amusant de voir que certains PNJ que l’on croise, provoquent un petit vague à l’âme quand on les quitte. Le jeu arrive a sa conclusion après une vingtaine d’heures.

Du côté du gameplay, on est sur des phases d’exploration assez simple dans un monde plus petit qu’il n’y parait, mais c’est un délice visuel. Il y a ensuite les phases de donjon, où il faudra affronter des monstres et des boss. La difficulté est plutôt bien équilibrée, j’ai eu quelques phases que j’ai pas trouvé simples mais une bonne maitrise de la cuisine qui permet de préparer des potions et un bon moyen de passer les épreuves. Il y aussi pas mal de puzzles que j’ai vraiment apprécié, ils sont pas complexe mais très ingénieux et s’appuient souvent sur le fait d’incarner tour à tour John et Sam.
Comme vous l’avez compris, j’ai plongé dans Eastward avec un plaisir non dissimulé, l’équilibre entre histoire et gameplay est bon, c’est graphiquement très très réussi et même si le jeu à quelques petites longueurs parfois le rythme reste très bien géré dans l’ensemble.
J’ai vraiment aimé ce jeu et c’est pas souvent que je fini un jeu en me disant que j’ai été trop vite, que j’aurai pu prendre plus de temps pour ne pas quitter les personnages trop vite.
Difficile de ne pas recommander Eastward, jouez y !