Dave The Diver : mystères sous marin et pixels [indie gaming]

Dave The Diver est le genre de jeu qui a pris tout le monde par surprise, le jeu a d’ailleurs été vendu à plus de 1 million d’exemplaire sur PC en quelques jours après sa sortie. Il y a d’ailleurs un débat sur sa qualification de jeu indépendant car Mintrocket (Corée) qui a développé le jeu est la propriété de Nexon, un éditeur japonais qui existe depuis 1996.

Mais au fond, la question est : pourquoi c’est cool de jouer à Dave The Diver ?

Commençons par les bases, le jeu est découpé en 2 phases :
– les phases de pêche où muni de son harpon Dave va explorer un lagon étrange qui offre un best off de tous les poissons du monde et qui comme par magie (ou comme dans un rogue like) se ré-initialise chaque fois que l’on plonge.
– les phases au restaurant qui consistent à gérer un restaurant de sushi avec comme missions, de créer la carte du soir, gérer le personnel, servir tout en nettoyant les tables, gérer l’approvisionnement…
Si au début ça donne l’impression de partir dans tous les sens, on prend très vite le coup et on trouve notre petit rythme : 1 plongée le matin, 1 l’après midi et gestion du resto le soir.

A partir de là, l’histoire du jeu se lance, on va en apprendre plus sur le lieu, le passé des personnages et au final c’est une grosse vingtaines d’heures qui vont être nécessaire pour voir le générique de fin.
Ce qui est fou dans Dave The Diver, c’est le nombre de surprises qu’il réserve au joueur, il se passe pas 20 mins de jeu sans que l’on se voit proposer quelque chose : une rencontre sous marine, un nouveau type de gameplay, un nouvel arc narratif, la possibilité d’upgrader son équipement, des mini-jeux… Cela vaut vraiment le coup d’y aller sans regarder trop de vidéo pour se laisser embarquer par le jeu. Et chapeau à l’équipe qui échoue très rarement dans l’exercice complexe de proposer des moments aussi variés.

Il faut ajouter que si comme moi vous êtes mordu de pixel art, Dave The Diver entre dans la catégorie des jeux qui n’ont pas de limite en terme de travail du pixel. Le jeu est beau et propose des détails dans tous les sens et cela dans tous les environnements, entre le nombre de poissons, les biomes, le restaurant de shushi… Vraiment c’est un boulot magnifique.

Avec l’avalanche de grosses sorties de ces derniers mois, c’est bizarrement ce Dave sur Switch qui aura réussi à me scotcher sur mon canapé, j’avoue que j’aurai aimé une fin un peu plus rapide et que je n’ai pas vraiment eu envie de passer en mode complétiste mais j’ai vraiment apprécié cette aventure et la proposition un peu foutraque de gameplay.
On peut dire que Rocketmint, indépendant ou pas, ont géré de main de maitre sur ce jeu !

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