Pacific Drive : survivre à un voyage en voiture [Apocalypse]

Quand je parle de survivre à un voyage en voiture, vous pourriez penser à un long voyage en voiture en famille mais pas du tout ! Ici, c’est un vrai voyage dans la solitude mis en scène pour son premier jeu par Ironwood Studios.

Reprenons, on est en 1998, quelque part aux US, des expériences scientifiques ont mal tourné et vous, « la recrue » vous êtes dans la zone avec un objectif clair vous enfuir.

Attention, on ne parle pas d’un jeu narratif de quelques heures, mais d’une aventure de survie et de craft qui va durer au moins 20 heures. La partie narrative est bien présente et à la manière d’un Firewatch on peut entendre des échanges par radio interposées qui vont permettre d’avancer dans l’aventure et de comprendre un peu pourquoi on est là.

Le jeu se compose ensuite de 2 phases l’exploration et le craft :

Le craft se déroule dans le garage, hub du jeu dans lequel on va d’abord pouvoir améliorer la voiture, puis rapidement le garage lui même et même offrir à notre personnage plus de resistance.
Cette phase de jeu est au début déroutante parce qu’il faut prendre ses marques, comprendre ce que l’on peut faire avec quoi, il y a des zones, des outils et des machines aux noms parfois exotiques. Il faudra aussi se débrouiller pour maitriser les différents menus, différentes arbos. Une fois que l’on a passé du temps, on se retrouve un peu comme à la maison, avec l’immersion qui a pris le pas sur la « quality of life ».
En tant que joueur on est prêt à faire cet effort parce que pour que l’exploration se passe bien, il faut bien préparer le voyage.

La phase d’exploration commence en sortant du garage, on est « téléporté » sur une partie de carte dans laquelle on va faire avancer le scénario et bien sûr collecter les ressources. Même si c’est un peu étonnant de ne pas avoir une carte ouverte, le fait de chercher les ressources dans une zone limitée permet d’avoir une fin et de revenir de au garage pour les consommer.
Le gameplay est divisé en deux parties.
On se ballade avec la voiture – un très cool break très 70s – et dès qu’on croise une maison, une épave de véhicule, un bâtiment, on descend et on va récupérer toutes les ressources dispos. Comme pour le garage, soit on aime l’immersion et on prend son temps soit on râle un peu de devoir s’arrêter toutes les 5 mins. J’avoue avoir trouver cette phase assez chouette, on est dans cet univers, seul et on découvre des vestiges.

Une fois la zone vidée, on récupère des orbes, des boules d’énergie, qui va déclencher l’apparition d’un portail qui va vous ramener au garage. Et là c’est le moment sur lequel j’ai le plus de mal à avoir un avis, il faut foncer dans le portail avant que la zone se rétrécisse et nous tue, en ayant comme conséquence de nous faire perdre la progression et le loot.

J’ai passé plus de 20h dans Pacific Drive et j’ai apprécié me plonger dans cet univers, perdre du temps à faire un détours, débloquer des nouveaux bouts de carte et visiter certains lieux.
La voiture aurait mérité d’être plus agile en dehors des routes et en même temps sa fragilité donne une partie du sel du jeu.
Alors certes, il n’est pas parfait, il faut tricher en activant quelques options pour se faciliter la vie comme des nuits plus courtes et d’augmenter le contraste mais une fois les réglages fait c’est un monde qui a ses qualités, son univers et qui offre son lot de surprises.

Il est disponible sur Steam, Epic Game Store et sur PS5 pour 29,99€

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